Il a tiré sa révérence

Le clown de ma vie a décidé que la vie justement ne valait plus la peine d'être vécue.

Mon papy. Il est parti.

J'aurais voulu avoir le courage de te dire combien je t'aime lors de ton enterrement mais je n'en aurai sûrement pas la force alors je l'écris ici.

Tu n'aurais pas voulu nous voir pleurer, papy.

Tu nous aurais dit que c'est la vie, que c'est dans l'ordre des choses.

Tu laisses un vide immense.

Je pense que tu ne regrettes pas ta vie.

Tu étais toujours si heureux.

Tu n'as pas démérité ton diplôme de super papy. Tu sais, celui qui est toujours accroché fièrement dans le couloir.

On en a passé des moments inoubliables avec toi.

Entre tes menaces d'aller chercher le fouet quand nous étions intenables (on n'y croyait pas une seconde, papy).

Les chasses au trésor dans ton garage où on cherchait ton tabac (dans les boîtes de Caro, souvent) pour que tu arrêtes de fumer.

Les bonnes choses qu'on allait piquer dans ton jardin immense.

Les lapins, qu'on te suppliait de ne pas tuer.

Je n'aurai pas eu le temps de te faire un diplôme de super pépé.

Et pourtant Lucky Baby t'aimait beaucoup.

Le papy Gaston qui fait "coucou"

Qui s'appelle comme le poney du coin. 

Qui a des poules, des lapins et un grand jardin.

Bébé 2 ne te connaîtra pas et pourtant on lui parlera de toi, sois en sûr.

On t'aime fort papy.

La seule consolation que j'ai est que tu ne souffres plus.

Mon jardin va être bien triste au printemps prochain sans tes conseils avisés.

Purée, tu vas nous manquer...

Comments

[Laurette]

Pensées émues à ton Papy... c'est déjà douloureux de perdre nos grands-parents, leur mémoire, leur regard bienveillant, mais ça semble encore plus injuste de les voir partir lorsqu'un petit descendant qu'ils ne connaîtront pas se prépare à arriver. Je t'embrasse...