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PMA : veni vidi vici...
1 juin 2013

Ma prison dorée

Non, rien de rien. Non, je ne regrette rien...
J'aime mes filles. A en crever. Que ce soit clair.
Mais là, j'ai besoin de souffler. De m'évader. Un instant, une heure.
Prendre un bouquin, regarder un film sans se demander : "à quelle heure va têter Lucky Baby ?" "Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?"...
Oublier le temps. Se poser.

Lucky Man ne se pose pas autant de questions : il a envie d'aller jouer au foot, de voir des copains. Il y va.
Moi... je suis tel un escargot : je ne quitte pas ma maison.
Impression de les abandonner.
Je me dis que la vie passe si vite, que Lucky Girl va à l'école dans 3 mois, que Lucky Baby sera en pleine crise d'ado que je n'aurai rien venu venir...
Oui mais... ma vie ? mes rêves ? mes envies ?
J'ai tout mis de côté avec mes filles.
Aux oubliettes le sport, les cinés, les rêves, les voyages...

Je ne regrette pas le temps passé avec mes filles mais là, je me sens tel un oiseau en cage.
J'ai envie de prendre mon vélo et de me casser les bourrelets cheveux dans le vent (quoiqu'ils ne risquent pas trop de s'emmêler vu la vitesse à laquelle je risque de rouler à la reprise).
J'ai envie de rechausser mes baskets et d'aller courir. De ressortir mes gants de boxe. De me dépenser.
De me dire que je peux manger ma pizza à l'ananas parce que OUI, enfin !, j'ai bougé mon gros c...
J'ai envie de retourner planer (j'ai enfin pu faire mon baptême de planeur offert l'an dernier !) et de rester des heures les fesses en l'air.
J'ai envie d'apprendre. J'ai envie d'écrire. J'ai envie d'écouter de la musique (et non je ne parle pas des 101 comptines de notre enfance)
J'ai envie de voyage... alors qu'on se serre déjà la ceinture car je vais reprendre à 75%

Bref... je suis heureuse dans ma prison dorée... mais je ne peux pas m'empêcher de rêver à d'autres horizons.
La vie est courte.Imprévisible. J'ai peur de passer à côté de tant de choses.
J'ai des amies qui sont aux 4 coins du monde : elles voyagent, profitent, découvrent, croquent la vie à pleines dents. Plaisir égoïste.
Parfois j'avoue les envier... et pourtant mes filles, je les aime. A en crever.


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Commentaires
L
Oh que oui je serais malheureuse sans elles. Et puis on a morflé pour les avoir. COmme si on l'avait déjà oublié... ingrats que nous sommes !<br /> <br /> J'ai écrit cet article sous le coup de la fatigue. Lucky Girl nous en fait baver en ce moment : elle frise l'insolence. Cela ajouté au sevrage en cours, à la météo pourrie (ouf ! le soleil est de retour !) et à la reprise prochaine du travail... j'avais le moral un peu en berne. C'est déjà passé ! Merci, bises
A
Tu serais tellement malheureuse sans enfants.....alors oui desfois c'est saoulant, gavant, fatiguant...mais la plupart du temps c'est vivifiant, remontant, exhaltant non???<br /> <br /> allez bises et relativise....
I
Coucou... J'entends souvent mes collègues me dire que deux enfants, c'est plus compliqué à gérer qu'un seul et qu'il faut plus de temps pour retrouver un rythme "normal" ... La phase de transition est longue, mais je suis sûre que tu trouveras un bon équilibre avec ton chéri... Tu as envie de voir des copines, ben tu peux toi aussi après tout !!!! Bises
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